Jeux interdits

Bonsoir tout le monde.
Tout d'abord, je sais que ça ne relève pas du privé, que j'aurai dû poster ça en blabla libre, mais je ne veux pas que ça soit vu par tous ...
Il s'agit d'un récit que j'ai écrit il y a deux jours, lors d'une soirée où je m'ennuyais un peu trop ...
Je l'ai également publié sur le forum de la faculté, anonymement bien sûr (vous comprendrez pourquoi) afin de voir leurs réactions (là aussi, vous comprendrez pourquoi quand vous aurez lu le récit)
C'est donc pour cela que je ne tiens à ce que ça reste privé, en espérant que personne, avec une simple recherche google, ne tombe sur ce sujet et donc arrive à me reconnaître.

Bref, du blabla inutile, voici le récit:

Jeux interdits

Prenant mon courage à deux mains, je poussai pour la première fois la porte de la Consultation Médico Chirurgicale, plus connue sous le sigle CMC, des urgences d’Avicennes.
La salle était petite, assez bien éclairée, et assez propre. Elle comportait un lavabo, deux lits et deux paravents qui permettaient de garder l’intimité des patients, et une chaise juste à côté de la porte où était assise une infirmière toute rondelette, occupée à organiser le flux des patients. A côté d’elle, un bureau, où était assise une interne, face à une patiente d’un certain âge.
L’interne devait avoir dans les 24 ans, brune aux yeux noisettes, grande de taille, très mignonne, aux cheveux raides qui lui arrivaient jusqu’au bas du dos. Elle portait un pyjama vert clair, avec une blouse blanche au dessus.
Il était 20h30 ce jour là, mais il faisait anormalement froid pour une soirée de premier septembre.
Je m'avançai vers elle, m'efforçant à ébaucher un sourire qui dissimulerait mon anxiété et voilerait mes appréhensions.
-B-bonsoir, parvins-je à articuler. Je suis un externe. Serait-il possible que j'assiste aux consultations ?
Un petit coup d’œil vers son badge m’apprit qu’elle s’appelait Fatine Qotbi.
-Oui, bien sûr. Tu es le bienvenu. T’es en quelle année ?
-4ème.
-Bien. Tu vas pouvoir me donner un coup de main en attendant l’autre interne qui est de garde avec moi ce soir.
-Ca marche, répondis-je, tout content.
-Tu peux commencer par voir le patient qui est couché là bas, le temps que je finisse avec celle-ci ?
-Bien sûr.

‘’Ouf, c’était moins dur de rentrer ici que je ne le craignais’’ Pensais-je tout bas tout en me dirigeant vers le patient qui était couché sur le lit de gauche.
Celui-ci avait visiblement une plaie au niveau du crâne, cachée par le bout de tissu souillé de sang que le jeune homme maintenait par sa main gauche.
-Bonsoir. Qu’est ce que vous avez monsieur ? Dis-je à son attention.
-Un salaud m’a foutu son couteau dans le crâne parce que je lui ai interdit de parler à ma sœur. Je m’en vais porter plainte. Pouvez m’écrire une ordonnance pour …
-Oulah ! Attendez monsieur, faut déjà que j’inspecte votre plaie. Je vous donnerais également un bon pour une radio du crâne que vous aurez l’obligeance de me faire. Ensuite seulement, on parlera de ce que vous voulez.
-Une radio ? Pourquoi une radio ? A quoi ça va m’avancer ?
-Vous êtes médecin ?
Je lançai cette dernière phrase sur un ton agacé, avant de me rediriger vers Fatine.
- Euh … Y aurait-il par hasard des gants ?
- Oui, sers-toi, me dit-elle tout en me tendant un paquet qui en était rempli.
- Merci.

-Bon, voyons voir, dis-je une fois de retour devant le patient.
J’enfilai la paire de gant, et demandai gentiment au jeune homme d’enlever le torchon de sa blessure. Après avoir inspecté la plaie, je lui demandai s’il avait une autre plaie quelque part. Il me répondit par la négative.
-Bien. Veuillez me suivre s’il vous plaît.

-Euh, j’ai terminé avec le patient. Je lui écris son observation ? Dis-je à Fatine.
-Oui, stp, répondit-elle, avant d’ajouter : Au fait, tu t’appelles comment ?
-Adib. Et toi, c’est Fatine, n’est ce pas ? Demandai-je.
-Tu es devin ? répondit-elle tout en riant.

Je pris ainsi le carnet d’observation, et commençai à rédiger :
‘’ Patient âgé de 22 ans, sans ATCD particulier, se dit victime d’un coup de couteau ce jour avec réception au niveau du crâne, sans notion de Perte de Connaissance Initiale ni de vomissement.
A l’examen : -Patient conscient. GCS à 15
- Pouls= 84 bttms/min
- TA= 10/6
- T= 37°
- Plaie superficielle de 4 cm au niveau frontal, para-médial droit.
- Le reste de l’examen est sans particularité.

 Rx du crâne, Face et Profil ‘’

-Voici le bon pour votre radio, dis-je au patient. Une fois celle-ci est faite, ramenez la moi.
Le patient prit le bon et se dirigea vers la porte.
-Ah, attendez monsieur. Euh, Fatine, puis-je avoir le cachet stp pour le bon de radio?
-Oui, voilà. Je te fais confiance, hein ?
-Euh, je ne risque pas de tuer de patients avec une radio dans tous les cas, répondis-je en rigolant.

Les minutes s’écoulèrent, et les patients défilèrent.

Fatine était très sympa, et très ouverte, et ce, même avec les patients. Elle prenait le temps aussi de m’expliquer quand je ne comprenais pas et de m’encourager quand je n’osais pas.
Je me sentais bien en sa compagnie.

- Il était pas trop tôt ! S’exclama-t-elle vers 22h10, alors que j’étais en train de consulter un patient qui présentait visiblement une colique néphrétique.
Un coup d’œil par dessus le paravent me permit de comprendre qu’elle ne s’adressait pas à moi, mais à un jeune homme qui venait de franchir la porte.
Celui-ci portait un pyjama bleu marine, un stéthoscope autour de la nuque, et une paire de sabots médicaux. Il était grand de taille, brun, très mignon de profil.
-Oui, dix minutes de retard, s’empressa-t-il de dire, je suis désolé Fatine. Tu peux y aller si tu veux.
-Merci. Je reviens vers les coups de minuit.
Juste avant de sortir, elle se retourna, faisant balancer sa longue chevelure et ajouta, un sourire aux lèvres et avec un clin d’œil:
-Au fait, il y a un externe qui va rester avec toi. Je te laisse en bonne compagnie
-D’accord !

L’interne s’avança vers moi.
Il était encore plus beau de face, ses yeux verts et son grand sourire étaient certainement ses plus grands atouts.
-Bonsoir, fit-il à mon adresse. Comment ça se passe ?
-Ca passe, répondis-je d’un ton envoûté. Je m’appelle Adib au fait, externe en 4ème année.
-Enchanté, moi c’est Hicham. Bon, qu’est ce qu’on a là ?
-Euh, patient de 25 ans, sans ATCD, qui présente des douleurs lombaires gauches, avec des irradiations descendantes depuis aujourd’hui, sans notion de brûlures mictionnelles, ni d’hématurie.
-D’accord. Quel est le diagnostic à évoquer en premier chez ce patient ?
-Euh … Une colique néphrétique.
-Et qu’est ce qui peut te dire que ce n’est pas une pyélonéphrite aigue maintenant ?
-Le fait que ce soit dans un contexte d’apyrexie ?
-Exact. Bon, comment vas-tu t’occuper de ce patient ?
-Tout d’abord une injection d’antispasmodique et d’anti-inflammatoire pour le soulager. Et on va demander un ASP et une Echo rénale …
-Exactement. Tu es doué ! Dit-il tout en me tapotant l’épaule. Je te laisse t’en occuper.
-Merci, dis-je, soulagé et légèrement intimidé.

Une fois les bons d’observations, de l’ASP et de l’Echographie remplies, je me dirigeai vers Hicham qui était occupé avec un autre patient :
-Euh, Hicham, je pourrais avoir le cachet stp ?
-Oui, le voilà, dit-il en me le tendant.

Dr. Hicham BenMalek
Médecin Interne
C.H.U Ibn Sina

Une dizaine de patients plus tard, vers 23h30, le flux s’était apaisé et on était plus que tous les deux dans la salle de consultation.
Un silence de plomb s’était alors installé, un soupçon de gêne ou d’intimidation flottait dans l’air.
Hicham rompu enfin le silence :
-Alors, tu es dans quel service actuellement ?
-Je suis en pédiatrie, à l’hôpital militaire. Et toi ?
-Vasculaire. C’est mon premier stage en tant qu’interne.
-Ah génial. J’adorerai passer par là. Et ça te plait ?
-Oui, j’aime ça. Enfin, j’aimais ça.
-Pourquoi ça?
-Rien … Enfin, juste une querelle avec un copain. Depuis, l’atmosphère n’est plus ce qu’elle était.
Hicham prononça cette phrase d’un ton tellement las et triste qu’on aurait eu l’impression qu’il parlait d’une fille avec laquelle il était en couple.
-Un interne aussi ?
-Oui …
-Et, vous vous êtes disputés pour quoi ?
Hicham me fixa un bon moment d’un regard très pénétrant.
-‘Euh … excuse mon indiscrétion. Je n’aurais pas dû te poser cette question' me rattrapais-je rapidement. Comme je peux être bête des fois, ajoutai-je pour moi-même.
-Non, ne t’inquiète pas. De toutes les façons, je doute que tu veuilles savoir. C’est une très longue histoire … histoire interdite on va dire.

A ce moment là, Hicham me fixa d’un regard qui en disait long.
Un de ces regards dont on se souvient toute sa vie.
Un de ces regards qui troublent votre esprit.
Un de ces regards qui vous font perdre le fil de vos pensées.
Un de ces regards qui accélèrent votre pouls.
Un de ces regards … Un de ces regards qui vous font tomber sous le charme !

A quoi pensait-il en ce moment même ? Que signifiait réellement ce regard ? Et que voulait-il dire par ‘Histoire interdite’ ?
10 secondes s’étaient écoulées. 10 secondes qui paraissaient être une éternité. 10 secondes qu’on s’était pas quittés des yeux. 10 secondes que j’étais comme envoûté par ces grands yeux verts, que je ne pouvais plus détourner mon regard du sien, comme si ma vie en dépendait, comme si le fait de rompre ce lien invisible allait signer une perte inestimable et invivable.

La porte s’ouvrit soudainement à la volée, me faisant sursauter, laissant apparaître un vieil homme, pâle, au farcies crispé, et qui marchait à peine, soutenu par un jeune homme qui devait être probablement son fils.
Hicham n’était pas alors dans mon champ de vision, mais j’avais l’intime conviction qu’il avait sursauté également à l’ouverture de la porte.
Il se leva enfin, demanda au patient d’aller s’allonger et disparut derrière le paravent.
Seule sa voix me parvenait. Sa voix mielleuse, et pourtant, virile.
Je me surpris à prendre plaisir à l’écouter. Telle une berceuse. Telle une douce mélodie que l’on n’aime pas interrompre. Tel un chant de phénix.
Pourtant il le fallait.
Il le fallait.

Après un court instant d’hésitation, je me décidai enfin à me lever et à sortir de la salle, doucement, de façon à ne pas attirer l’attention de Hicham.
Un bon bol d’air frais plus tard, j’avais plus ou moins retrouvé mes esprits.
Je remontai la pente de gauche des urgences, par où passaient les ambulances, pour aller m’asseoir sur un banc, en face des UMH, à l’abri des regards néanmoins.

En m’asseyant, c’était comme si j’avais marché une éternité. J’étais tellement las que j’aurai juré que le banc s’était enfoncé dans le sol d’au moins quelques millimètres sous mon poids.

Bon dieu, que m’arrivait-il ? Que se passait-il ?
Pourquoi n’arrivais je pas à chasser Hicham de mes pensées ?
Pourquoi n’arrivais je pas à chasser cette image encore trop présente de son regard perçant me fixant?
Pourquoi me fixait-il ainsi d’ailleurs ?
Et pourquoi ça produisait un tel effet sur moi ?

De telles questions, et encore pleins d’autres se bousculaient dans ma tête. J’arrivais à peine à en comprendre le sens. Encore moins à y répondre.
Tout cela me perturbait tellement que je commençais à avoir mal à la tête.

Je fermai les yeux un instant.
Le bruit du vacarme émanant des urgences envahissait le silence de la nuit. Des familles de patients qui se bagarraient sûrement encore une fois avec la sécurité pour essayer de rentrer.
Mon cerveau commença tout doucement à isoler les bruits un par un, puis à les chasser de mon esprit, à les assourdir.
Puis, plus rien.
Silence.


-Adib ! Adib !
La voix de Hicham.
-Adib !
Un par un, les bruits ressurgissaient.
-Adib ! Tu dors ?

-‘Hein ?’

Hicham se tenait en face de moi. S’impatientait.

-Tu dormais ? Répéta-t-il.
-Quoi ? Heu … non. Quelle heure est-il ?
-Minuit 20.
-Hein ? Waouh !

Un court instant de silence plus tard :
-Ba dans ce cas, faut croire que oui, je dormais, dis-je enfin, en éclatant de rire.

C’était comme si ce rire avait fait renaître tout espoir en moi. Comme si ce rire m’avait rendu mon âme, mes esprits, et ma bonne humeur. Comme si j’étais emprisonné, et que ce rire constituait la clé de mon cachot. Je revivais !

-Fatine a repris son tour ?
-Effectivement, dit Hicham en prenant place à côté de moi sur le banc. Tiens, tu as oublié ça.
-Ah oui, merci, dis-je en reprenant mon stéthoscope.
Coup de charge électrique quand ma main effleura la sienne un moment. S’ensuivit un petit frisson. Qui était, j’en étais sûr, réciproque.

-Que faisais-tu ici tout seul depuis tout à l’heure ?
-Je voulais prendre un peu l’air. Je n’avais pas l’intention de m’endormir. Faut croire que mon corps en avait décidé autrement.
-Faut croire, répéta-t-il avec un sourire assez large pour paraître exagéré.

Silence.

Silence qui durait depuis 5 bonnes minutes déjà.
Je n’avais aucune envie de le briser. Aucune. Comme redoutant ce qui pouvait se produire après.
Je m’intéressai pour la première fois aux poils que j’avais sur le dos de la main, et me suis mis dans l’idée de commencer à les compter.

1 … 2 … 3 …

-Ecoute, dit-il, brisant ainsi le silence.

21 … 22 … 23 … Je faisais semblant de ne pas l’écouter.

-Ecoute, insista-t-il cette fois. Et, comme pour joindre l’acte à la parole, il me tint la main fermement, m’obligeant ainsi à le regarder d’un air stupéfait.
-Pour tout à l’heure, continua-t-il, sans pour autant relâcher son étreinte je tiens à m’excuser. J’avais manqué de tact, je l’avoue.
-Pas seulement pour tout à l’heure, répondis-je d’un ton ferme, enlevant du coup ma main de la sienne.

Silence.

45 … 46 … 47 …

- Excuse-moi, dit-il enfin, d’un ton sincère, juste avant de se lever, et de repartir, descendant ainsi la pente.

Après un court moment d’hésitation, je l’interpellai :
-Attends. Hicham !
-Oui ?
-Où vas-tu comme ça ?
-Dormir un peu, je commence à être fatigué … Tu veux venir ? Ajouta-t-il.

Sentant cette fois mon cœur battre la chamade, j’avais comme l’impression que si j’acceptai la proposition, il allait exploser dans ma poitrine.
-Non merci, répondis-je enfin.
-Sûr ?
-Oui.

Il resta quelques secondes debout, perplexe, me fixant du regard encore une fois. C’était comme si deux forces s’annulaient en lui, l’une l’attirant vers l’hôpital, l’autre l’attirant vers moi. Puis d’un pas décidé, il remonta la pente, se dirigea vers moi, se pencha, et, m’embrassa.

Un baiser comme je n’en avais jamais reçu. Nos lèvres s’effleurèrent l’espace d’une seconde, d’une longue seconde, avant de se détacher à nouveau, laissant ma bouche, mon cœur, mon corps tout entier ancré d’un énorme désir de ce corps qui redescendait cette fois la pente, sans un mot, sans un regard.

Silence.

Coucou,

Effectivement je peux comprendre pourquoi tu as mis ça en privé. ^^ C'est pas mal du tout comme récit.
Tu comptes en faire une nouvelle? Tu voulais dénoncer quelque chose? Ou il s'agit d'un test pour voir comment on va réagir? Je pose trop de questions ?

C'est du yaoi en milieu hospitalier marocain.

Salut,

Même chose que Tardi. C'est joliment raconté, mais je me pose des questions sur la raison de ce post.

La vache, c'est vachement bien écrit, bravo ^^

T'écris vachement bien !

J'ai adoré , trés belle histoire !

Courageux de te lâcher comme ça sur un sujet aussi controversé
C'est pas mal du tout, je trouve, j'aime pas trop ce genres de livre habituellement, mais là c'est franchement mieux que du BHL, qui pourtant fait un tabac ^^

Sinon je me pose les même questions que Tar mon frère et Okin... auquelles j'ajouterais même: Il y aura-t'il une suite?

En tout cas, tu m'as rappelé Dr.House quand tu balances tout les noms médicaux
J'ai bien aimé le "coup de foudre", c'est un classique, mais ça marche toujours ^^

Bref, gg à toi, et bonne continuation

The-Tardigrade a écrit:

Tu comptes en faire une nouvelle?

Je ne sais pas encore si je compte écrire une suite ou pas. Cependant, si jamais je le fais, j'ai déjà la fin de l'histoire en tête
Mais remarque, si je le laisse ainsi aussi, c'est pas mal. Cette fin justement, où tout s'arrête brusquement comme ça, non?

The-Tardigrade a écrit:

Tu voulais dénoncer quelque chose? Ou il s'agit d'un test pour voir comment on va réagir?

Hum, non pas spécialement. Je l'ai écrit sur un coup de tête. Ensuite je l'ai posté sur le forum de la fac pour voir un peu leurs réactions (Ce sont des futurs médecins, donc supposés être ouverts d'esprit ... supposés: j'ai eu droit à des versets de coran xD) par contre ici, je l'ai posté juste pour le plaisir, pour voir ce que vous en pensez, c'est tout :

Eckhaert a écrit:

C'est du yaoi en milieu hospitalier marocain.

Euh?

The-Tardigrade a écrit:

Effectivement je peux comprendre pourquoi tu as mis ça en privé. ^^ C'est pas mal du tout comme récit.

Lady-wes a écrit:

La vache, c'est vachement bien écrit, bravo ^^

Mixami a écrit:

T'écris vachement bien !

Gutario a écrit:

J'ai adoré , trés belle histoire !

Merci beaucoup les gars, ça me fait plaisir

Elinsia a écrit:

Courageux de te lâcher comme ça sur un sujet aussi controversé
C'est pas mal du tout, je trouve, j'aime pas trop ce genres de livre habituellement, mais là c'est franchement mieux que du BHL, qui pourtant fait un tabac ^^

Sinon je me pose les même questions que Tar mon frère et Okin... auquelles j'ajouterais même: Il y aura-t'il une suite?

En tout cas, tu m'as rappelé Dr.House quand tu balances tout les noms médicaux
J'ai bien aimé le "coup de foudre", c'est un classique, mais ça marche toujours ^^

Bref, gg à toi, et bonne continuation

Hey
Merci beaucoup.
Ba pour un récit qui se passe à l'hôpital, je me devais de mettre quelques exemples des patients qu'on reçoit quotidiennement

Le yaoi est un genre du manga, des histoires d'amour entre hommes.

Donc voilà, du Grey's Anatomy in Rabat quoi.

Bonsoir,

Eckhaert a écrit:

Donc voilà, du Grey's Anatomy in Rabat quoi.

J'adore.

Citation :

-Euh, patient de 25 ans, sans ATCD, qui présente des douleurs lombaires gauches, avec des irradiations descendantes depuis aujourd’hui, sans notion de brûlures mictionnelles, ni d’hématurie.
-D’accord. Quel est le diagnostic à évoquer en premier chez ce patient ?
-Euh … Une colique néphrétique.
-Et qu’est ce qui peut te dire que ce n’est pas une pyélonéphrite aigue maintenant ?
-Le fait que ce soit dans un contexte d’apyrexie ?
-Exact. Bon, comment vas-tu t’occuper de ce patient ?
-Tout d’abord une injection d’antispasmodique et d’anti-inflammatoire pour le soulager. Et on va demander un ASP et une Echo rénale …

*se tient les tempes et se retient de justesse de prendre un cachet d'aspirine*
GG a twa!

Ps: désolé aspi c'est sortit tout seul le cachet

Lol Mastralis xD